OCZ propose avec son Synapse Cache d’accéder au SSD sans ses complications d’installation et de paramétrage. La solution repose sur un SSD qui vient en complément du disque dur existant et qui se charge de mettre en cache les fichiers les plus couramment utilisés. Explications et retour d’expérience.
Le SSD, Solid-State Drive
Les SSD (Solid-state drive), ce sont ces nouveaux « disques durs » qui n’en sont pas puisqu’ils utilisent une mémoire flash (comme une clé usb) en lieu et place des traditionnels dispositifs mécaniques (vous savez, une tête de lecture qui fait ce bruit de grattement si caractéristique sur un plateau tournant).
L’avantage du SSD, c’est qu’il est particulièrement rapide par rapport aux disques durs traditionnels. L’inconvénient, c’est d’abord son prix et sa faible capacité de stockage. Si bien que l’on privilégie le SSD pour la partition système, là où est installé Windows et les programmes, et qu’il est plus que conseillé de stocker ses fichiers multimédia (musiques, vidéos, photos, etc.) sur un dur disque traditionnel pour éviter le gouffre financier.
L’autre inconvénient majeur du SSD, c’est sa complexité. Si vous avez une configuration existante, il faut alors recopier la partition système sur le SSD… Ca se fait, mais c’est pénible. Un SSD peut également nécessiter d’aller le paramétrer dans le bios.
Le Synapse Cache de OCZ
Bref pour tous les fainéants comme moi qui auraient envie de donner un petit coup de boost à une configuration qui commence à vieillir légèrement, sachez qu’il y a un compromis. Un SSD qui s’installe en complément du disque dur actuel, et qui se charge de mettre en cache les fichiers les plus couramment utilisés. Ils seront alors lus directement depuis le SSD ce qui rendra le système plus rapide et réactif, puisqu’il s’agira évidemment de vos fichiers Windows et de vos programmes et jeux préférés… Il vous faut (simplement) un port SATA disponible sur la carte mère (avec un câble d’alimentation également…), et… Windows je pense (je ne suis pas sûr que le logiciel fonctionne sur d’autres OS)
1ère surprise lors de l’achat, on s’y perd sur la capacité du produit, mais c’est bien expliqué sur LDLC: en fait OCZ a prévu le double de volume en « réserve » (« over-provisionning ») pour assurer une bonne durée de vie du produit (la mise en cache permanente provoque beaucoup plus de jeux d’écriture qu’un SSD classique, ce qui fait qu’il perd peu à peu de sa capacité). Donc si vous prenez le Synapse Cache de 64Go, seuls 32Go sont effectivement utilisés pour la mise en cache. Bon à savoir…
On reçoit le produit et on l’installe dans la tour. Le SSD est en 2,5″ mais il est livré avec un adapteur 3,5″… que je n’ai jamais réussi à fixer sur mon rack de disques durs, ayant des visses spéciales avec ma tour d’ordi… J’ai fini par le poser dans un coin de la tour, de toute façon le SSD n’est pas mécanique donc je suppose qu’il peut fonctionner à l’horizontal, verticale ou diagonale.
Ensuite, il ne reste plus qu’à installer le logiciel Dataplex dont la licence est fournie avec: c’est le logiciel qui va se charger de mettre les fichiers en cache. Il suffit pour se faire de suivre cette vidéo très bien faite. Et le tour est joué.
J’ai commencé à noter une différence au bout de 4-5 jours. Après il faut relativiser, je suppose que les performances ne sont pas semblables à un SSD pur sans disque dur, mais le résultat est tout de même appréciable. Le Synapse Cache est de plus compatible SATA3 alors que je pense que ma carte n’est qu’en SATA2.
Comptez quand même 85€ pour le Synapse Cache 64Go (32Go effectifs) et 160€ pour celui de 128Go (64Go effectifs). Notez également que Corsair propose une gamme équivalente (accelerator), plus abordable mais également moins performante